En cours de chargement...
Juillet 1942. Joseph Weismann a 11 ans lorsqu'il débarque au camp de transit de Beaune - la - Rolande après une sinistre étape au Vél'd'Hiv. Très vite séparé de sa famille, le garçon décide de s'évader avec un copain quand arrive le jour de la déportation. Il leur faudra cinq heures pour franchir les barbelés qui cernent le camp. Jusqu'à la Libération, Joseph va se cacher. Dénonciation ignoble, protection inattendue, maltraitance de familles d'" accueil ", sévices : le chemin sera long avant de trouver le bonheur.
Après une phase de déni, c'est en se rendant à Auschwitz qu'il accepte de regarder l'horreur en face. Son témoignage a été plébiscité par Simone Veil. Pour que les jeunes générations sachent et qu'elles prennent garde que l'histoire ne se répète pas.
Un devoir de mémoire indispensable !
Totalement bouleversée par le film de Rose Bosch, La Rafle, j’ai voulu en apprendre plus sur le destin du jeune Jo Weismann dont on ignore le destin entre son évasion du camp de Beaune-la-rolande et son court passage au Lutetia à la fin du film. Poussé par les gens attirés par la même soif de connaissance que moi, mais aussi par Simone Veil, Joseph Weismann s’est lancé dans l’écriture de son histoire en 2011. Après la Rafle raconte donc le parcours du jeune garçon, de son arrestation à Montmartre à son parcours de mémoire qu’il réalise aujourd’hui. Le témoignage de Joseph Weismann s’inscrit comme l’un des plus indispensables de cet énorme travail de mémoire autour de la Shoah. Une voix qui ne doit jamais s’éteindre…