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« On ne fait jamais son deuil d'une mère, je crois. On la porte en soi comme elle nous a porté. On enfante de sa mort, dans un corps recréé, visité par ce que l'on a cru percevoir au moment de son départ.
Tout s'entremêle, tout est lié.
Commencer par la fin me donne envie de te redonner vie, comme une conteuse le ferait à partir de ce qu'elle a entendu, reçu, avec mes mots, mon histoire, ce que tu m'as raconté, ce que tu as omis, ce qui m'a échappé et ce qui me reste de ton passage.
»
Un premier livre tout en pudeur, adressé aux mères toujours trop tôt disparues.