Cela commence par le meurtre assez singulier d'un savant à qui on a retiré l'intégralité du cerveau.
Puis un autre savant disparaît pour revenir une semaine plus tard complètement amnésique sur ce qui a pu se passer pendant 6 jours.
Deux cas, deux enquêtes, deux régions.
D'un côté le commissaire Cannelle Pourson à Strasbourg, de l'autre le lieutenant de la DGSI Simon Vairne qui va s'adjoindre l'aide de Marion d'Aix en Provence qui a eu 3 cas similaires de disparition.
Pour Vairne, ancien grand joueur de poker, la probabilité que ces 2 affaires sont liées n'excède pas les 15%.
Très
peu de piste et aucun indice pour aider chacun des enquêteurs.
D'illustres savants qui n'ont rien en commun et ne se connaissent pas, qui n'ont subi aucune violence, pas de demande de rançon et un retour à la vie quotidienne très banal.
Puis va apparaître un singulier personnage, Alex Natrin, docteur en neurologie qui affirme avoir créé une machine révolutionnaire.
Une narration construite sur le suivi en alternance des enquêtes de Cannelle et de celles du duo Simon - Marion.
Des chapitres qui se terminent par une phrase qui ne peut que vous inciter à lire la suite.
Un côté original avec cet enquêteur qui ramène tout à des calculs de probabilité.
Des personnages de caractères, très bien travaillés.
Une belle manigance.
On se laisse happer et entrainer dans ces enquêtes, ces recherches qui semblent insolubles.
Un peu d'humour, des rebondissements, du suspense et un très bon final.
Un petit point faible : qu'un lieutenant de la DGSI puisse rester 2 jours sans téléphone me semble un peu improbable, mais il fallait ça pour l'effet dramatique du final.
Un très bon polar
Un bon polar est un polar qui sait nous tenir en haleine jusqu'à sa toute dernière page. C'est le cas de celui-ci : un meurtre sanglant, une enquête haletante dans le milieu scientifique et des personnages principaux bien construits nous embarquent pour une lecture riche en rebondissements.
Un premier roman remarquablement bien réussi !