Ce n'est pas mon premier K. Giebel mais celui-ci, je n'ai pas pu le terminer. Trop intense, trop d'émotions, le personnage principal, Léonard/Léo/Lennie/John, était trop pur, trop abîmé par la vie, trop enfant dans un corps d'homme maltraité par d'autres enfants ou d'autres hommes. Pour la première fois, je pleurais à chaudes larmes en tournant les pages de manière compulsive mais j'ai abandonné cent pages avant la fin, non pas parce qu'il était mauvais mais parce que je ne voulais pas savoir la chute (au propre comme au figuré) que je devinais terrible pour les deux frères, victimes
d'injustice et de la cruauté de la société, de la justice et de la vie. K. Giebel a un talent fou: celui de puiser dans les émotions de ses lecteurs mais alors que d'autres de ses romans m'avaient également bouleversée ("Toutes blessent, la dernière tue" par exemple), ici, Léo a eu raison de ma résistance! A recommander donc car il est magistral mais âmes sensibles s'abstenir.
intense
C'est toujours le même cinéma avec Karine GIEBEL, on zieute une ou deux pages pour se faire une idée et on reste scotché pendant deux jours et deux nuits, tremblotant et avide à chaque page tournées. On finit aux bords des larmes ou carrément plonger dedans, en détestant la terre entière et en la remerciant d'avoir mis un tel roman sur notre route.
Ici, l'histoire de deux frères et leur mère, sur qui le destin va s'acharner. C'est intense, c'est addictif, on en ressort lessivé. Avec l'envie, nous aussi d'aller reposer notre petit cœur à Glen Affric.