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Si l'enthousiasme est un concept esthétique traditionnel, il n'en est pas de même de son exaspération : l'euphorie. A cette dernière il semble que l'on refuse au contraire toute pertinence dans la réflexion esthétique. Dénoncée, dès l'Antiquité comme état de possession, ceux qui en sont l'objet ne peuvent prétendre à la maîtrise de l'art.
Ce petit ouvrage, actes d'un séminaire tenu à l'Université de Saint-Etienne sous l'égide du Collège international de philosophie, mène pourtant l'enquête sur la place que l'état euphorique et son inverse la dysphorie ont pu tenir dans la création philosophique, artistique ou cinématographique.