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Prolétaire à la vie aventureuse, Eugène Hug devient socialiste dans les tranchées puis, croyant voir à l'est se lever le « soleil des déshérités », communiste avec le congrès de Tours. Mais le temps des illusions pour lui ne dure guère : il abandonne ses importantes responsabilités à la C. G. T. U., quitte Peugeot et Audincourt (dont les habitants sont familièrement appelés « croque-raves »), roule sa bosse jusqu'en Afrique du Nord, participe au Front populaire dans la région parisienne, organise le sabotage dans son usine dès 1940, se joint à la résistance armée dans son Pays de Montbéliard et siège à la mairie du Kremlin-Bicêtre pendant la guerre froide...
Mais le plus beau dans ce récit à rebondissements c'est que Hug, au plus fort de ses combats politiques et syndicaux, demeure un être formidablement vivant, amateur de plaisanteries et de plaisirs chaleureux.