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De Sanaar, considéré comme le berceau des civilisations noires, à Sangomar la pointe, le peuple Nkemtaan traverse le temps et l'espace à la recherche de Sengha, la terre de nulle part. C'est ainsi que de Tundu Rungogn, la vallée des larmes, à Ndaa Geej, le royaume de la mer, Njaak, ou celui par qui tout est arrivé, selon la mythologie wolof, et N'Jacques, l'enfant prodigue, sont ballotés entre le dogme de l'immatériel et le culte du matériel, entre la pression tyrannique des ancêtres et l'oppression accablante d'Epistémicycle.
Et pour célébrer l'Endependance de Sengha, la nouvelle république, Daqaru Njaay, le tamarinier de la victoire, est sacrifié sur l'autel de l'obélisque de Luxor. Enracinement ou ouverture ?