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Guy Dumur était un " passeur ". Il savait très bien que celui qui a choisi cette noble voie se doit de veiller, sans faiblir, pour que son feu ne s'éteigne jamais, au phénomène désuet, éphémère, mais tellement vital qu'est le théâtre. A l'époque des zappeurs, le passeur Guy Dumur manquera bougrement à la petite république très peu " audimatique " du théâtre. Pirandello... et la révolution qu'il a introduite dans les formes théâtrales.
Gide... Il et son œuvre dramatique parfois si méconnue mais néanmoins si cardinale. Qui, plus pertinemment que Guy Dumur, peut nous convier sur les terres fertiles de ces deux grands dramaturges du XXe siècle ? Dans ces conférences prononcées dans la Grande salle du Théâtre national de Chaillot en 1957 et 1958, l'éminente signature du Nouvel Observateur, nous livre avec une immarcescible jeunesse, son art achevé de l'exposition malicieuse et éclairée.