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Dans l'absence de production littéraire du philosophe de tradition orale Jean-Baptiste Botul (1896-1947), la Correspondance à moi-même occupe une place de premier plan, restée jusque-là méconnue. D'où l'importance de ce livre, qui met au jour une partie significative de cette correspondance, échangée entre Botul et lui-même pendant la "drôle de guerre", entre novembre 1939 à mars 1940. Jacques Gaillard, latiniste, chroniqueur et philologue d'excellente réputation (prix Renaudot de l'essai 1996), en donne enfin une édition aussi soignée qu'érudite, en réponse à l'ardente curiosité pour l'œuvre botulienne suscitée, en 2010, sous les yeux étonnés du monde entier, par de vertigineuses polémiques au sommet de l'intelligentsia française (ou juste à côté).
DU TROU AU TOUT
Qui a dit que la philosophie c'était barbant, indigeste et inutile ?
Qu'il prenne en main, rapidement, ce nouvel opus mis au jour par le club des amis de Jean-Baptiste Botul.
Erudit, précis, iconoclaste et surtout très drôle, cet ouvrage réconciliera à coup sûr tout les lecteurs fâchés avec la Philosophie (celle des bancs du lycée généralement) et les philosophes (qu'ils soient morts et connus, ou vivants et qu'ils tentent de l'être, connus).
Comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans s'en apercevoir, comme BHL qui refait le monde de la même manière, avec les oeuvres non écrites de Botul, on fait de la Philosophie sans avoir l'impression de s'en donner la peine.
Alors partez sans tarder sur les traces du plus grand philosophe de tradition orale de tous les temps et préparez vous à vous converstir au seul courant philosophique résolument moderne : le botulisme.
Pour résumer ce livre en un mot (mission impossible mais j'essaie): Bravo !