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Ce livre révèle une figure méconnue du XIXe siècle : Marie Deluil-Martiny (1841-1884). Dès son enfance, son évêque, Mgr de Mazenod, aujourd'hui canonisé, prédisait : Elle sera un jour la sainte Marie de Marseille ! Elle devance d'un siècle le concile Vatican II par son intelligence de la Bible, de la liturgie, du sacerdoce, y compris des fidèles et de la Vierge Marie. A la suite du Christ qui s'est substitué aux pécheurs, elle a voulu tout donner.
Elle a été tragiquement exaucée, sauvagement assassinée à quarantedeux ans. Mais les Filles du Cœur de jésus qu'elle a fondées continuent l'" admirable échange " du Christ - un secret que le poète Paul Claudel a fait comprendre au monde profane. Elles sont un paratonnerre pour le monde livré au péché. Marie Deluil-Martiny n'a rien de doloriste. C'est par l'amour seul qu'elle transfigure la souffrance.
Intrépide dès ses six ans, en 1848, à l'heure où les communards terrorisaient la ville, elle leur rend ingénument visite derrière leurs barricades. Ils en sont charmés. Privée d'études par les médecins, elle se forme à la maison, apprend le latin et impressionne ses compagnes quand elle est scolarisée à dix ans. Quatre ans plus tard, elle fonde discrètement parmi elles un petit ordre religieux jusqu'au jour où les sueurs découvrent et dissolvent l'initiative...
prématurée. C'était l'ébauche de l'ordre international qu'elle a fondé entre ses vingt ans et sa mort brutale. Jean-Paul II l'a béatifiée. On espère sa canonisation. Comme martyre ?