Philologiquement déchirés - Poésie

" Un léger soleil balançait les ombres de la plage. La mer, élégamment posée, attendait de rares baigneurs encore assez courageux pour venir se baigner après le mois d'août. Seul... Un enfant dormait la tête nue où chante le reflux de ces flots, s'accrochant mirifiquement aux algues de son short bleu. Où le soleil, d'un lointain radeau, creuse au loin sa place dans le sable. Oui... C'est un tout petit garçon, yeux clos, tête dans la nue plongée.
Les épaules baignent dans un frais rayon esseulé de diamants sourds, pendant que s'entremêle, entre ses pieds blancs, une rose qu'amour transporte dans ses larmes. [... ] " A Aylan Kurdi.