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Un parfum fort discret monta à mes narines Au soir d'une verte clairière en mille feux ; Je m'y étendis pour une nuit de douceurs Tête sur un rocher empli d'odeurs voisines. Le chant d'un rossignol me rendit un bonheur Que j'avais ô perdu sur l'est d'une colline. Quant à la nuit venue ô la noire divine Pénétra mes poumons, mes yeux clos et mon cœur. J'étais, évidemment, seul entre les buissons ; Le vent du Sud disait : – Auras-tu ma clarté Toi l'homme abandonné ? C'était un chant d'été Qui parcourut ma chair de baisers en frissons.