Il s'agit d'une dystopie où le matriarcat règne : seuls 11% des hommes sont gardés en captivité dans un centre pour la reproduction et le plaisir.
Alors, pour commencer, j'ai beaucoup aimé découvrir ces 4 femmes à travers leur point de vue respectif. Chacune a une histoire différente et touchante : les défis auxquelles elles ont été confrontées étant plus jeune, la relation avec leurs mères, la peur de décevoir... j'ai bien ressenti les émotions que l'autrice a voulu nous transmettre.
Cependant, j'ai vraiment eu du mal avec l'univers dans lequel elles évoluent. Le traitement
des hommes m'a mis très mal à l'aise (surement voulu néanmoins ? Pour dénoncer les extrémismes), la réappropriation de la religion chrétienne était bancale et dans l'ensemble j'ai trouvé le livre trop axé sur la sexualité.
Il y a eu quelques tournures de phrases/scènes assez puériles parfois, je trouve que l'écriture est assez immature notamment sur les takes féministes. On est loin d'une réflexion poussée sur le sujet, je m'attendais à un peu plus de réflexion sociologique.
L'intrigue du petit garçon ne m'a pas spécialement tenu en haleine, je dirais même qu'elle passe au second plan dans la narration.
J'avais sûrement trop d'attente avec ce livre, j'aurais aimé que l'univers soit plus poussé et réfléchi.
La fin du patriarcat
Ce que pourrait être un matriarcat, mais malheureusement avec quelques travers.
La force des personnages féminins fait vraiment plaisir à lire, et il est assez simple de s'imaginer dans cette société presque idyllique, très éloignée de la nôtre.
Mais le fait de rendre le peu d'hommes restant esclaves ne les rapproche-t-elles pas au contraire des valeurs qu'elles rejettent ?