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Des Spectres et des génocides Dans l'arrière-monde de notre contemporanéité, six spectres issus des génocides du XXe siècle se rencontrent et traversent les territoires dévastés de l'Histoire : Aghet – le spectre du génocide arménien, le spectre de l'Holodomor (l'extermination par la famine en Ukraine), le spectre de la Shoah, le spectre du génocide des âmes roumaines de la prison de Pite?ti (à 100 kilomètres de Bucarest), le spectre du génocide guatémaltèque et le spectre du génocide des musulmans de Srebrenica.
Première nationale à l'Espace Beaujon de Paris, en janvier 2020. Mise en scène de l'auteur dans le cadre de la CIE La Citadelle dystopique. Avec Marion Astorg, Mathilde Baïssus, Marine Lannoy, Thibaut le Cam, Steve Mégé, Archibald Puissant. Tu es parti(e), tu es parti(e), tu n'as laissé qu'une dystopie... Percé par la beauté inquiétante et glacée des paysages de l'Islande, un Etre Humain dévasté évoque, à travers de longs monologues à plusieurs arrêts symboliques, un amour perdu, peut-être.
Lorsqu'il ne monologue pas, il dialogue avec un Etre Humain absent – la source de sa profonde douleur. La catastrophe universelle et la catastrophe individuelle s'amoncellent dans les paroles d'un personnage brisé par sa propre douleur et celle du Monde. Seule la glace mythique de l'Islande, ainsi que les Confessions de Saint Augustin semblent adoucir son chagrin. Pièce lauréate du palmarès d'Aide nationale à la création dramatique ARTCENA 2020 – Catégorie Encouragement