Les Allemands ont des coucous tristes : ils font leurs nids dans les nuages. Les japonais eux, font parfois bouillir l'eau dans leur petit nombril. Et...
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Les Allemands ont des coucous tristes : ils font leurs nids dans les nuages. Les japonais eux, font parfois bouillir l'eau dans leur petit nombril. Et les Russes, ce qui n'est guère mieux, se cognent comme des poissons sur la glace. Et comment ne pas se vexer quand un Espagnol vous dit que vous êtes plus collant qu'un chewing-gum sur une espadrille. Si à Londres on se refroidit les talons et à Paris on fait le poireau, à Vladivostok on a un ver dans le cœur . Mais on peut brouter les herbes du chemin comme le font les Japonais ou comme cela se produit en Espagne, la route est souvent si mauvaise qu'elle desarticule la couleuvre qui traverse... Avouez qu'il y a de quoi avoir un géranium dans le crâne comme cela arrive quelquefois en Amérique ! ou une araignée dans le plafond... Mais, il vaut encore mieux cela que de ne pas avoir un radis, ce qui arrive à certains Espagnols qui non seulement jettent leur argent par la fenêtre mais leur maison toute entière. Pendant ce temps-là, dehors les Anglais voient pleuvoir des chats et des chiens. Vous me direz, que la pluie, ils la connaissent aussi bien que les Allemands, le chien bariolé: et nous Français, à la fois le loup blanc et - puisqu'il est question de pluie - la poule mouillée. Qu'il pleuve ou non, un habitant de Séville, bien qu'il fasse chaud en Espagne, reste de glace. Pour lui, en effet, il ne fait que pleuvoir sur du mouillé. Pourquoi vendre de l'eau glacée en enfer, comme le font les Anglo-Saxons ?... Ou attendre du lait d'un bouc ukrainien ? Mieux vaut rester comme en France : "au pied de la lettre".