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Les progrès réalisés dans les techniques de mesure des inégalités en matière de santé ont fait voler en éclats les mythes concernant l'efficacité des systèmes de santé pour aider les pauvres. Les constats sur les performances de ces systèmes sont accablants. Les enfants issus des familles pauvres de plus de 50 pays à revenu faible et intermédiaire souffrent de malnutrition, et le taux de mortalité de ces enfants est beaucoup plus élevé que celui des enfants des familles aisées.
Le taux de fécondité des femmes pauvres est de beaucoup supérieur à celui des femmes aisées. La constatation la plus choquante n'est cependant pas que les pauvres souffrent plus, mais que les systèmes de santé, même lorsqu'ils ont financés sur fonds publics, sont, le plus souvent, davantage au service des riches que des pauvres, ce qui signifie qu'ils accroissent les inégalités en matière de santé, de nutrition et de fécondité.
Il y a toutefois un espoir. Dans cet océan d'inégalité, il existe des îlots de réussite, dont il est possible et indispensable de tirer des leçons essentielles.