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La cohabitation entre la ville moderne et les habitats spontanés est toujours difficile. Repoussés par les extensions perpétuelles de la ville, les occupants illégaux, les premiers à apporter les premières mutilations à la nature, cèdent périodiquement leur place aux nouveaux quartiers, loin de l'océan. Depuis 1986, le gouvernement a mis en oeuvre une politique nationale de restructuration et de régularisation foncière de l'habitat spontané.
Cette nouvelle approche cherche à rompre avec la pratique de déguerpissement. Elle est fondée sur le maintien des habitants dans les quartiers spontanés et sur leur participation directe à l'amélioration de leur cadre de vie, et s'appuie sur de grands principes comme l'accès à la sécurité foncière, la réalisation et le financement des activités génératrices de revenus... Entre 1987 et 1990, une opération-test dans le quartier spontané de Dalifort, en périphérie de Dakar, a permis l'élaboration d'une stratégie pour la restructuration physique et la régularisation foncière de tels quartiers.
A partir de 1991, la "Méthode Dalifort" a été appliquée à plus grande échelle dans d'autres quartiers de l'agglomération dakaroise. Dalifort, tous pour tout est une description de l'évolution d'un village traditionnel.