Les dernières années de la vie de Claude Monet furent à la fois magnifiques - c'est le temps des nymphéas - et terribles : la mort de son épouse puis de son fils, tandis que, lentement, il devient aveugle. Monet, aveugle !
Ce récit, dans la nuit qui s'avance, raconte ce qui unit Monet à Blanche, sa belle-fille tant aimée
" Ainsi, en Monet, peintre illustre, vieillard qu'on aime et qu'on honore, qu'on vient de loin aimer et honorer, il y a la part de Blanche. Une minuscule part invisible, inconnue, ignorée de tous, presque d'elle-même quelquefois. Cette part, aussi enfouie soit-elle, ce fétu, est l'un de ces atomes à l'œuvre dans cet œuvre, derrière, au fond, au plus profond, muet, obscur, mais sans lequel la peinture ne saurait être ce qu'elle est, ce combat dans l'ultime lumière, contre la nuit qui vient. Et qui dévore. "