" Maintenant le temps presse. J'ai découvert l'urgence devant la proximité de la mort. Les obstacles qui demeurent en moi, et qui me retiennent à distance...
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" Maintenant le temps presse. J'ai découvert l'urgence devant la proximité de la mort. Les obstacles qui demeurent en moi, et qui me retiennent à distance de l'Évangile, j'ai entrepris de les détruire. Il en est un que je crois redoutable : je n'ai pas aimé l'espérance. "
Dans ce livre, Guy Coq poursuit la méditation commencée dans Que m'est-il donc arrivé ? Il s'interroge : qu'ai-je fait, qu'avons-nous fait de l'espérance ? Les grandes utopies de naguère ont déçu. Chez les bien-portants, chez les gens heureux, jouir pleinement de l'instant présent, sans regarder au lendemain, est devenu la règle. Ceux qui vivent difficilement sont voués au désespoir ou à la révolte, au scepticisme stoïque ou à la résignation. L'espérance est vilipendée comme une illusion, une non-vertu.
Au contraire, Guy Coq montre ici la nécessité et la force de l'espérance, qui est toujours " au commencement " : elle porte le moindre élan vers la vie. D'elle naît l'action pour que demain soit meilleur. Elle ne sait rien du futur, mais elle attend l'imprévu. Son signe est l'enfant, car il impose d'espérer en ouvrant l'avenir.
Sommaire
Un certain réveil
Ma mort, ma vérité
Mort et temps
Du désespoir à l'espérance : pas de troisième voie
L'espérance et l'engagement
Peut-on désirer le désespoir ? Le lieu de mon espérance : l'Evangile
Guy Coq a enseigné la philosophie dans la région parisienne. Il a raconté son itinéraire personnel dans un livre qui a eu un grand écho, Que m'est-il donc arrivé ? (Seuil, 1993).
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