Nous avons acheté la BD après l’avoir découverte dans le journal de Spirou. Les personnages sont très bien écrits, pas manichéen. Si l’auteur utilise des clichés, c’est pour mieux les déconstruire par la suite. Le personnage d’Elliot est attachant et réaliste, on a envie de le voir grandir et s’épanouir. Les gags sont très efficaces, et addictifs. Les thèmes sont riches et profonds. Bref, une super bd, vivement la suite !

C’est incroyable de autant rater une bande dessinée. À la manière de «Dad» (que je vous conseille chaudement), Elliot au collège veut nous fournir une histoire filée, mais avec des gags. Ce n’est pas une mauvaise idée, mais l’histoire va trop vite. Du coup, on ne comprend pas les caractères des personnages, ils ne sont pas présentés! Et le peu qu’on a, c’est des clichés (la prof de SVT), des blagues vivantes (Aymeric) ou des copies ( Églantine a la personnalité d’Elliot, ce qui donne un couple fade). En plus, le dessin est laid, ça se voit que c’est fait à l’ordinateur, et ça ne reflète pas DU TOUT la vie qu’on a au collège, donc l’identification et l’empathie n’est pas présente. Si l’auteur représente vraiment ce qu’il a vécu, il aurait dû faire appel à un proviseur pour tout les soucis de harcèlement. Et puis les angoisses d’Elliot (l’anjeu principale) sont basiques et clichés, ce qui me donne envie de brûler la famille du gamin. Les blagues sont pas drôles, bref, une insulte à tous les collegiens, aux profs, c’est dingue que des éditions comme Dupuis et un journal comme Spirou ont pu accepter ça. Vous utiliseriez mieux votre argent en le déchirant plutôt qu’en achetant cette BD.