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Le 9 thermidor an II (27 juillet 1794), Robespierre est à son tour guillotiné, la terreur s'achève et la convention, l'esprit libéré, se remet à la tâche de bâtir une France nouvelle sur les ruines de l'Ancien Régime. L'Ecole polytechnique, les Arts et métiers, le Museum, l'Institut de France voient entre autres le jour. Au sein de toute cette agitation créatrice, Fourcroy, le 14 frimaire an III (4 décembre 1794) suggère l'adoption d'un enseignement totalement nouveau de la médecine, associant l'école et l'hôpital, et se déroulant pour sa plus grande part au " lit du malade ".
" Peu lire, beaucoup voir, beaucoup faire " martèle-t-il à la tribune de la Convention qui acquiesce. L'acte de naissance de la médecine moderne, telle qu'elle enseigne toujours aujourd'hui, vient d'être signé.