Le capital et la science se servent l'un de l'autre dans la poursuite de leurs buts respectifs qui, quoique différents, ont beaucoup en commun. L'un...
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Le capital et la science se servent l'un de l'autre dans la poursuite de leurs buts respectifs qui, quoique différents, ont beaucoup en commun. L'un et l'autre poursuivent la pure puissance au sens aristotélicien sans autre but qu'elle-même. L'un et l'autre sont indifférents à toute fin, à tout besoin déterminés, car rien ne vaut la puissance indéterminée de l'argent, d'une part, de la connaissance théorétique, d'autre part, capables de toutes les déterminations puisqu'elles les refusent toutes. L'un et l'autre se verrouillent par les techniques désubjectivantes du calcul contre la possibilité du retour réflexif sur soi.
Mais l'alliance du capital et de la science présente depuis peu des fissures. Car s'il n'est pas question pour le capital de s'émanciper de sa dépendance vis-à-vis de la science, la perspective s'ouvre à la science de pouvoir s'émanciper du capitalisme.
Sommaire
LE TRAVAIL IMMATERIEL
Le " capital humain "
Travailler, c'est se produire
La " mobilisation totale "
Avènement du self-entrepreneur
La vie est business
Le revenu d'existence : deux conceptions
LE " CAPITAL IMMATERIEL "
La crise du concept de valeur
Savoirs, valeur et capital
Connaissance, valeur et capital
Transformations de la connaissance en capital immatériel
Valeurs intrinsèques et richesses hors mesure ; Les externalités
VERS UNE SOCIETE DE L'INTELLIGENCE ?
Redéfinir la richesse
Les dissidents du capitalisme numérique
" Un autre monde est possible "
Fondements du revenu d'existence
OU VERS UNE CIVILISATION POSTHUMAINE ?
Connaissance vs savoir, science vs monde sensible : progressions du déshumain
Science et haine du corps
De l'intelligence artificielle à la vie artificielle
De l'obsolescence du corps à la fin du genre humain
Allotechnique et homéotechnique : une " réforme de l'esprit "