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« ... tous les yeux ne sont pas propres à goûter les délicatesses de la peinture. Beaucoup ont l'œil faux ou inerte ; ils voient littéralement les objets, mais l'exquis, non », regrettait Delacroix. Afin de réfléchir à la création poétique et artistique, cet essai se situe, non plus dans l'extériorité, et l'indifférence, de l'objet — l'inerte —, mais adopte la perspective du sujet — l'exquis. Il convient alors de ressaisir un commencement au sein de la continuité existentielle.
Ainsi se forme une pensée du singulier, défini non pas comme individualité confinée à sa seule autobiographie, mais comme Je lié à un Tu dans une intersubjectivité féconde.