L'auteur suit et, avec une approche critique, enregistre, dans le domaine de la philosophie morale et de la philosophie du droit, les inquiétudes des...
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Résumé
L'auteur suit et, avec une approche critique, enregistre, dans le domaine de la philosophie morale et de la philosophie du droit, les inquiétudes des penseurs au cours d'un itinéraire de trois mille ans, c'est-à-dire depuis que les hommes ont pris conscience du mal qu'est l'injustice dans la vie en société. Le châtiment divin, la vengeance de la victime ou de ses proches, l'inéluctable nécessité naturelle du rétablissement du mal provoqué par l'injustice ainsi que, dans une autre dimension, le stigmate social de l'homme dénué de moralité, lorsqu'il transgresse les règles de la morale formelle sociale, sont les réflexes aussi bien primitifs qu'irraisonnables qui ont conditionné le comportement des hommes antérieurement mais aussi parallèlement à la grande conquête de la dialectique des règles de droit et de la dialectique du procès public devant des juges impartiaux.
L'essence de la justice, l'essence de l'équité, l'essence de la vertu et l'essence de la vertu pure sont les grandes questions philosophiques qui préoccupent ou devraient préoccuper, tout homme qui pense et tout citoyen digne de ce nom. Cette réflexion acquiert souvent les dimensions d'un conflit interne entre deux voix dans la même conscience : d'une part, la voix du possible dans le champ de la vie en société et, d'autre part, la voix du bien absolu, qui, lui, est en vigueur partout, ou devrait être en vigueur partout, comme le feu brûle en tout temps et en tout lieu.
Sommaire
Les stimuli des jugements axiologiques
Le problème du bien et du mal
L'automatisme individuel, la vengeance
L'automatisme socio-religieux, le talion
De l'automatisme socio-religieux à l'automatisme du monde naturel, précurseur du droit naturel
De l'automatisme à la dialectique du droit et du procès
Des règles sociales informelles aux lois écrites du droit positif
L'objection, l'ordre juridique comme règles de protection des intérêts des puissants (les sophistes)
Une première réfutation : le droit naturel en tant que limite au caractère obligatoire des règles du droit positif
Deuxième réponse : la nécessité de l'ordre juridique
Troisième réponse : la dimension eschatologique de la morale
Quatrième réponse : la théorie platonicienne de l'homme qui ne s'occupe que de ses propres affaires
L'enseignement aristotélicien sur la justice
L'équité
Les prolongements ultérieurs de l'enseignement d'Aristote sur la justice
De la quête de la justice à la quête du droit juste
Règle de droit et valeur morale
L'essence du droit
L'essence de la justice
L'essence de la morale
Relations et influence réciproque du droit, de la justice et de la morale