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Je pensais que le lycée me hisserait plus vite vers l'âge adulte. J'étais encore petit : sur la photo de classe, je suis parmi les assis du premier rang, tout près d'un coin où restait un grand "A" cerclé peint à la bombe. Pour moi le lycée avait été peuplé par des gens supérieurs, qui avaient occupé le foyer, bombé les murs et mis le feu à la porte du surveillant général, Monsieur Lesourd. Je compris vite que ni moi ni personne n'en ferions autant.