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Un dimanche matin, au milieu d'une session de thérapie collective organisée dans un ancien monastère de Varsovie, l'un des participants est retrouvé mort, une broche à rôtir plantée dans l'oeil. L'affaire est prise en main par le procureur Teodore Szacki. Las de la routine bureaucratique et de son mariage sans relief, Szacki ne sait même plus si son quotidien l'épuise ou l'ennuie. Il veut du changement, et cette affaire dépassera ses espérances.
Cette méthode de la constellation familiale, par exemple, une psychothérapie peu conventionnelle basée sur les mises en scène... Son pouvoir semble effrayant. L'un des participants à cette session se serait-il laissé absorber par son rôle au point de commettre un meurtre ? Ou faut-il chercher plus loin, avant même la chute du communisme ? Zygmunt Miloszewski signe un polar impressionnant, où s'affrontent la Varsovie d'aujourd'hui et les crimes du passé.
Plat, insipide et long
L'auteur prend prétexte d'une enquête pour nous parler de ce pays, la Pologne, et de cette ville, Varsovie, qui sont pris entre un passé lourd de nombreux dommages et un désir de libéralisme.
Côté enquête, elle piétine tout au long des 480 pages, elle m'a même semblé reléguée en second plan.
Côté personnage, le procureur n'a de cesse de nous rabâcher ses questions existentielles de couple, un fonctionnaire imbu de sa personne qui ne m'a pas convaincu.
Quant à cette fameuse théorie de "constellation familiale" outre qu'elle est prétexte à de nombreuses références à Hellinger, ce qui lasse, elle m'a surtout paru lourde et redondante.
Cette façon d'introduire chaque journée par un "flash info" si elle est originale au départ m'a semblé ensuite lassante au point dans zapper quelques-uns.
Je suis passée à côté de ce roman, que je n'appellerai pas polar, où l'intrigue est plate, l'enquête inexistante, et le récit rempli d'infos culturelles et politiques avec des personnages insipides même quand ils se veulent drôles.