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En mai 2008, une maladie neurologique bouleverse l'existence d'Anne Ferjani-Grandmougin, la fauchant à 47 ans dans sa spirale de vie. Après une période d'incertitude, le diagnostic tombe : sclérose en plaques (SEP). Malgré les traitements lourds, la maladie gagne rapidement du terrain. Huit ans plus tard, grâce à la détermination et au bagage scientifique de l'auteure, c'est vers une maladie de Lyme que la prise en charge se réoriente.
L'impasse thérapeutique est levée, mais les difficultés demeurent. Outre la mise en cause du diagnostic établi, la maladie infectieuse transmise lors d'une piqûre de tique est sujette à polémique scientifique et médiatique.