En cours de chargement...
"Que la vie est étrange. Un matin, alors que j'effectuais des recherches pour l'écriture d'un nouveau projet, je me suis aventuré dans un placard que je n'avais pas ouvert depuis plusieurs années. A l'intérieur, au milieu de quelques scénarios de films et autres dossiers, je n'y ai jamais trouvé ce que j'y cherchais mais je tombai sur une couverture qui avait un peu jauni avec le temps et dont le titre m'accrocha : Journal d'un stagiaire.
Je l'ouvris et y découvris un texte que j'avais écrit en 1997 en hommage à cette première grande aventure cinématographique et à cet apprentissage que j'avais vécu grâce à la Gaumont qui m'avait ouvert les bras et cajolé. Les premières fois dans une vie nous marquent pour le restant de nos jours. Le dîner de cons de Francis Veber en fait partie. Alors, une idée saugrenue me traversa l'esprit. Si — une quinzaine d'années après — j'essayais de donner vie à ce texte naïf mais d'une profonde sincérité, qui met en lumière le quotidien laborieux mais passionnant d'un tournage de film, en le laissant partir dans des mains inconnues ? Des mains de jeunes cinéphiles qui ne rêvent que d'une seule chose : entrer dans le cinéma afin d'y apprendre un métier".