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Dévoré par l'ambition, Julien Georget, lieutenant de gendarmerie, rêve de faire ses preuves dans une affaire de meurtre qui ébranle la tranquillité de sa petite ville. Son adjoint, Dylan, travaillant sur une autre enquête en apparence anodine, fait resurgir sans le vouloir des mensonges et des secrets jusqu'ici bien gardés. D'autres drames se jouent derrière les façades des belles demeures de la ville.
Lycéen brillant mais écrasé par le poids du devoir familial, Kevin retrouve sa mère inanimée après une tentative de suicide. Son père, figure politique locale, est la cible de lettres de menaces et voit sa position compromise. Au fil des pages se dessinent et se croisent les parcours de ces personnages meurtris par les fantômes du passé, du silence et des non-dits.
Beaucoup trop de personnages
Si la base du récit est plutôt classique, sa construction est assez atypique.
On change de personnage à chaque chapitre pour découvrir chaque fois une nouvelle chose. Et l'auteure s'amuse avec ces changements repoussant chaque fois la révélation qu'on espérait.
On avance un peu à l'aveugle avec une curiosité aussi attisée que frustrée avec ces secrets qui se dévoilent lentement.
Les personnages sont assez nombreux, et changer à chaque chapitre n'aide pas forcément à les mémoriser. Alors j'ai pris des notes, d'autant que certains patronymes sont phonétiquement ressemblants, tel que Grasset, Rollet, Besset ou Georget.
Une chose est sûre, le roman porte bien son nom et Sarah Bordy en a accentué ce côté sombre par une météo qui l'est tout autant du début à la fin.
Si les chapitres sont courts, j'ai pourtant trouvé le rythme plutôt lent. Celui-ci va cependant s'accélérer sur la fin avec des passages de plus en plus courts pour conférer une certaine frénésie à l'histoire.
J'ai juste un petit regret sur le dénouement qui m'a laissé un peu dubitative, et dans l'expectative concernant certains personnages.
Pour un 1er roman l'auteure a su jouer sur l'atmosphère générale, juste un peu moins de personnages et ce serait parfait.