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«Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.» Ce rêve, la bande d'Hugo va l'exaucer en fuyant la petite ville de Providence pour traverser le pays à moto. Ensemble, ils vont former un clan où l'indépendance et l'amitié règnent en maîtres. Ensemble ils vont, pour le meilleur et pour le pire, découvrir que la liberté se paie cher. Nous rêvions juste de liberté réussit le tour de force d'être à la fois un roman initiatique, une fable sur l'amitié en même temps que le récit d'une aventure.
Avec ce livre d'un nouveau genre, Henri Loevenbruck met toute la vitalité de son écriture au service de ce road-movie fraternel et exalté.
Un récit envoutant et prenant
Le récit est écrit à la 1ère personne, c'est Hugo, surnommé Bohem, qui se raconte.
Lui et sa bande de potes ont pris la route pour sillonner le pays sur leur moto et assouvir leur rêve de liberté et de rejet de la société, allant de rencontres en découvertes.
Une histoire qui va nous parler d'amitié, de rêve, de liberté, de loyauté, de partage, de fidélité, d'entraide, mais aussi de trahison et d'abandon.
Si c'est un road trip au travers les états américains, c'est aussi un parcours initiatique pour ces adultes en devenir.
Ils ont les mêmes idéaux, mais qui, au final, n'ont pas la même valeur pour chacun.
Un récit où pointent à la fois l'amour et la sincérité, la tristesse et la désillusion, les rêves et les déceptions.
Même si le roman aurait pu être quelque peu raccourci, il n'en reste pas moins que c'est un texte très bien écrit, aussi envoûtant que prenant, avec un final très émouvant qui m'a fait longuement réfléchir.
Et une fois ce livre refermé, ces émotions et sentiments digérés, je me dis que le véritable titre, à mes yeux, serait plutôt "Je rêvais juste de liberté".