Dans la cité, imaginons que la musique soit la loi. Les news scandent la vie. La parole, la confidence est suspecte. Les âmes brûlent au soleil d'une...
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Dans la cité, imaginons que la musique soit la loi. Les news scandent la vie. La parole, la confidence est suspecte. Les âmes brûlent au soleil d'une fantaisie : Sunny Clash de l'argent, règne sans partage. Face à lui, Sphinx, déesse de la vérité. Elle le retient, l'inquiète. Feu et eau. Violences rythmiques du baryton basse, lignes pures de la soprano lyrique. Dans la cité, imaginons une crise grave. Nous nous focalisons sur lui, un golden boy, un initié, et elle, une speakerine. Deux personnages entraînés à la parole officielle du Grand Central, surveillés et protégés par les dieux. Chacun lutte pour ne pas se perdre et cherchant l'autre se trouve soi. Paroles immergées dans la musique, confidences soudain portées au premier plan. Les dieux apprendront la violence des sentiments. Les humains accepteront le triomphe de l'amour. La musique emportera le récit. OPA Mia : l'amour, l'argent. J'ai dédié cet opéra à la mémoire des années quatre-vingts pour ne pas oublier leur soudaine âpreté. Secrètement, je le dédis aux amants, les vrais initiés.