Marie Sester produit incessamment une œuvre en négatif, un travail au noir qui n'aspire qu'à désencombrer, soustraire, enlever.
Œuvre du retrait...
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Marie Sester produit incessamment une œuvre en négatif, un travail au noir qui n'aspire qu'à désencombrer, soustraire, enlever.
Œuvre du retrait et de la contrainte, plexiglass et paraffine, cris d'animaux et rayons X, ni accessoire ni horizontale, les mécanismes sont exhibés.
Pour ne pas laisser le temps à l'automatisme ou au convenu de s'installer.
Le visiteur déambulant fait l'expérience de la pesanteur de son corps dans un espace instable, quasiment incolore, insituable, qui annihile les perspectives, et le confronte à la dénudation froide du réel.
Travail d'examen des idéologies occidentales - contextuellement - et des archétypes, de la surexploitation d'une transparence galvaudée, transparence qui piège l'invisible dans les filets d'un regard omnipotent :
La transparence est le nom donné au contrôle des visibilités. [MS]
Redonner lieu à l'invisible et à la pensée, pour que la " conférence permanente " puisse continuer, loin des fracas médiatiques et hors du moule des dispositifs de surveillance.
Ce ralenti, c'est la guerre. [JM G]