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Il n'y a pas d'identité sans passé. Il n'y a pas de passé sans mémoire. Certains événements peuvent être oubliés, du moins momentanément, quand c'est une condition pour le bon déroulement de la vie. Mais d'autres, s'ils sont négligés, peuvent mettre en péril l'équilibre d'un individu ou d'une nation. Ce roman juxtapose deux histoires qui, en se télescopant dans le temps, rappellent que les cicatrices, celles d'un homme comme celles d'une nation, ne s'effacent jamais complètement.
Au-delà de la mémoire consciente volontiers oublieuse, il en est une, inconsciente, héritée des générations précédentes et qui, au nom des blessures accumulées au fil des temps, continue d'entretenir les braises des frustrations et des douleurs passées. Nous n'en maîtrisons plus ni la liste, ni les pourquoi, mais nous connaissons tous le résultat : les stigmates des coups reçus effacent toujours la mémoire des coups donnés.