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Le Tanganyika, ce maillon des Grands Lacs africains, s'érige en emblème d'une mémoire blessée dont le poète tente la réappropriation. La poésie qui se profère ici n'est pas pour autant simple appel aux susurrements nostalgiques. Elle se veut blues dans la mesure où toute mémoire a sa part de souffrance. L'histoire n'est pas en reste, en pouvait-il être autrement, pour une poésie évocatrice de "blessures du sang".
Ne s'enracine-t-elle pas dans un espace transfiguré par l'eau, métaphore de la vie et du ressourcement ?