Des années durant, les autorités marocaines ont nié l'existence du bagne de Tazmamart situé en plein désert dans le sud du pays. Pourtant, cinquante-huit...
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Des années durant, les autorités marocaines ont nié l'existence du bagne de Tazmamart situé en plein désert dans le sud du pays. Pourtant, cinquante-huit officiers et sous-officiers, fantassins ou aviateurs, y furent enfermés pour avoir été impliqués, à leur corps défendant, dans les deux tentatives de coup d'Etat de juillet 1971 (Skhirat) et d'août 1972 (attaque contre l'avion du roi). Après dix-huit ans de détention dans des conditions inhumaines, quand s'ouvrent les portes de Tazmamart, vingt-huit d'entre eux ont survécu. Celui qui occupait la cellule 10, Ahmed Marzouki, témoigne au nom de tous, disparus et survivants.
Sommaire
La caserne d'Ahermoumou
Les coups d'Etat manqués
L'arrivée à Tazmamart
Bagnards et gardiens
L'installation
Les premiers contacts
Le tazmamarti ou le langage secret des bagnards
De nouveaux arrivants
13 juillet 1982 : la fouille infernale
L'affaire M'Barek Touil
Hinda, la chienne de Tazmamart
Les longs calvaires de Mimoune Al-Fagouri et de Mohamed Lghalou
In memoriam
Le pigeon de Tazmamart
La sortie de Tazmamart
Le retour au douar
La famille retrouvée
Ma première année de liberté
Un quinquagénaire au lycée et à la faculté
Scènes de la vie quotidienne
Les tergiversations du ministère des Droits de l'Homme