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Chez Julien Delval, la lumière a force de mélancolie. Un âge d'or révolu dévoile un âge d'ocre aux vertiges antiques. Infusé par le cappricio italien, il dénonce notre frénésie et nous confie à sa ponctuation au même titre que le Lorrain se couchait dans les champs de l'aurore jusqu'à la nuit pour saisir au plus près les clartés de la nature. Tendre preuve d'un repos, cette toile déniaise notre temps long.
On ne veut ni troubler ni voler cette perspective souveraine, on veut y appartenir. Mathieu Gaborit