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Les villes qui, au cours de leur histoire, eurent à souffrir d'une destruction soudaine et de grande ampleur ont été rebâties selon bien des modèles. Elles ont toutefois en commun de placer les élus, les techniciens et les chercheurs face aux limites des doctrines et des théories qui prétendaient dominer la complexité des mécanismes actionnant les cité. Ainsi, les reconstructions constituent de véritables cas de laboratoire.
A la différence des villes nouvelles, elles mettent en présence d'un cadre nouveau des populations déjà constituées, capables de comparer les valeurs de leurs anciennes cités aux mérites de celles qui les remplacent. Les jugements, la critique et les comportements s'en trouvent durablement affectés. Reparties en cinq ateliers (vol. I : les hommes, les intentions. les faits ; plans de villes ; vol.
IIl : la ville seconde ; retour à la vie ordinaire ; les autres reconstructions), ces trois journées du deuxième colloque international des villes reconstruites, qui s'est tenu du 20 au 22 janvier 1993 à Lorient, ont permis à 130 élus. chercheurs de toutes disciplines ou techniciens de coma-ter les résultats des expériences, les fruits des recherches et les hypothèses pour l'avenir de ces villes peu ordinaires.
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