Les émeutes urbaines rythment notre actualité depuis le début des années 1980. Mais manifestent-elles une crise spécial, irréductible à toute lecture...
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Les émeutes urbaines rythment notre actualité depuis le début des années 1980. Mais manifestent-elles une crise spécial, irréductible à toute lecture sociale ? Analyse d'une émeute urbaine, survenue le 12 juillet 2000 dans une zup de Montbéliard, ce livre cherche à rendre compte d'un paradoxe apparent pourquoi cette émeute se produit-elle alors que les indicateurs économiques et sociaux semblent plus favorables que jamais ? Ils montrent que, en réalité, ce sont les années passées de déstructuration des classes populaires, la rupture croissante entre les familles immigrées et le reste de la société, l'enfermement dans la zup qui " fabriquent " les émeutiers. Une explication qui est aussi un avertissement : l'échec scolaire, le racisme et les discriminations, la précarité nourrissent un désespoir social et un ressentiment, et constituent autant de " bombes à retardement ".
Sommaire
LE TEMPS LONG DE LA CRISE
Des jeunes en quête d'emplois (observations à la Mission locale)
Rêves de formation
Vulnérabilité ouvrière et familiale (licenciée à 43 ans !)
Usines allégées, ouvrières sous tension
LA REPRISE ECONOMIQUE : ESPOIRS ET DESILLUSIONS
L'entrée à l'usine des " garçons des cités "
La découverte des qualités sociales des filles et la remise en cause de la masculinité ouvrière
Redistribution de la main-d'œuvre, transmission entres générations et nouvelle configuration syndicale
LE RELEGATION SOCIALE ET SPATIALE DES ENFANTS D'IMMIGRES