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L’inscription corporelle chez l’enfant ou l’adolescent revêt de nombreux aspects selon qu’elle est subie ou agie. Le sujet peut être tenté de masquer, cacher, dénier, effacer ou encore exhiber. Il s’agit d’effractions corporelles, avec leur cohorte des conséquences sociales et psychiques. Outre les tatouages et les piercings qui décorent ou trouent la peau, les scarifications ou les automutilations qui entament le corps des adolescents d’aujourd’hui sont des atteintes à la peau, attaques au corps du sujet lui-même.
Les différents professionnels de l’enfance ne manquent pas d’être sollicités sur le plan scopique, quand « ça se donne à voir « et peut-être moins à entendre. La réflexion suscitée ici selon de multiples axes devrait accorder à chacune de ces inscriptions la place et le sens qui leur reviennent.