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l'ouroboros... ou serpent qui "se mord" la queue, est ce symbole quatre fois millénaire qui relie les quatre coins du monde : de la Chine antique, où il est le symbole favori du taoïsme, au Quetzalcoatl ailé des Aztèques, en passant par les papyrus de l'ancienne Egypte, il a été le glyphe purifiant de l'alchimie avant d'être consacré en archétype jungien. Il parle de totalité (son corps bouclant l'unité du divers donné), de croissance & de vie, il annonce l'Eternel retour nietzschéen qui ne garde que l'affirmatif.
Condition de possibilité de la mesure du temps, il délivre le temps de sa plate linéarité, et le mouvement très-fécond qui l'anime l'oppose à la stérilité mortifère de son auto-cannibalisme apparent, puisqu'il n'est que croissance par intussusception. Souvent bicéphale sans contradiction réelle, il est aussi parfois lemniscate dressé en 8, symbole connu de l'infini. Sa souplesse, inouïe, scelle un mystère qui invite à rêver, à inventer sans fin dans un réel qui ne demande qu'à changer de peau...
Notre logogramme s'autorise une couronne qui vient inverser la valeur du signe o.