Les 4 séries à ne pas manquer !

- Il y a 5 ans

J’ai essayé tant bien que mal de trouver une série sur un Furet, malheureusement, je n’ai rien trouvé ! Si des producteurs me lisent, sachez que je tiens un truc. De ce fait, je me suis demandé « Tu vas écrire sur quoi cette fois-ci Clément ? » Et là, LA révélation : les séries. Partie intégrante de nos vies depuis… L’invention de la télé #HappyDays #Dallas #Nounours, on se souvient tous de notre grand-père lâchant un « Y’a un beau feuilleton ce soir à la 3 » Alors laissez-moi être votre grand-père aujourd’hui et vous lâcher un « Y’a une bonne série ce soir sur Netflix !  » Vous le savez tous, nous sommes en plein Festival Série Mania à Lille, de ce fait, je vous ai fait un récapitulatif des 4 séries de ces quelques dernières années a ne manquer sous aucun prétexte !

#1 Stranger Things

Vous avez réussi à passer à coté du phénomène Stranger Things ? Sérieusement ? Et bien félicitations, votre cave est hermétique et vous avez manqué quelque chose ! Arrivé du jour au lendemain, sans prévenir sur Netflix, Stranger Things a réussis à réconcilier les téléspectateurs et les séries pendant cette période sombre du « Je vais faire une série avec 57 saisons, 138 personnages et 0 intérêt ». Le pitch de la série est simple (ah bon ?) : un soir, dans une petite ville de l’Indiana, Will Byers, un jeune du coin, disparaît d’un coup. Ce tragique évènement laisse place à une investigation collective : sa mère, le chef de la police et tous ses amis vont tenter de le retrouver. Tout ce monde, y compris Eleven (Onze) une petit fille d’apparence simple, mais qui renferme un très grand secret : des pouvoirs psychiques. Pendant cette folle recherche, la ville devient le théâtre d’évènements surnaturels lié au laboratoire national d’Hawkins, lié lui aussi à la disparition de Will … Ça donne envie, hein ? Si ça ne vous a pas donné envie, c’est que je ne sais pas raconter les histoires, je vous laisserai donc regarder la bande-annonce ! Les choses à retenir de cette série ? Avant tout, des personnages attachants. Des bagues dentaires de Dustin, à la coupe improbable de Steve en passant par le chapeau de Jim, tout nous donne envie de suivre leurs aventures d’une traite. Un scénario sacrément bien fichu, une bande son assez 80’s qui donne envie de remettre son plus beau 501, un t-shirt blanc avec du ketchup et ses Gazelles (ou Suede), en écoutant du Bon Jovi. L’ambiance qui en découle est rafraîchissante, quelque chose que peu de série ont réussie à nous apporter ces derniers temps. À la fois exaltante, déchirante et effrayante, cette série rend hommage aux grands films de sciences-fictions, dignes des univers de Spielberg. Et au moins, vous aurez une excuse pour vous laisser pousser un bon vieux mulet des familles.


#2 Breaking Bad

On s’attaque à un chef d’œuvre là. À chaque conversation que j’ai pu avoir au sujet de cette série, j’ai entendu (moi y compris) : « Ouais, un peu long au démarrage ». Alors oui, je ne vous cache pas que j’ai abandonné dès le troisième épisode, et quelle erreur n’aurais-je pas commise si j’en étais resté là. Sur la chaude recommandation de mon meilleur ami, j’ai donc continué et là jackpot : une œuvre d’art en 5 saisons. Un court résumé ? Allez ! Breaking Bad raconte l’histoire de Walter White, un Américain ordinaire appartenant à la classe moyenne d’une cinquantaine d’années, chimiste de génie, qui finit par produire et vendre de la méthamphétamine d’une qualité exceptionnelle. Ce gars a passé plus de la moitié de sa vie à travailler passionnément sur la chimie, multipliant les grandes découvertes jusqu’au jour fatidique où il est diagnostiqué d’un cancer du poumon. Ayant réalisé qu’il lui restait très peu de temps et qu’il devait assurer l’avenir de sa famille avant de mourir, il prévoit de gagner de l’argent d’une manière très originale pour un prof (et très illégale rappelons le). Par un surprenant coup du sort, Walter rencontre Jesse Pinkman, un étudiant, qui fabrique et vend de la meth pour vivre. Après avoir parlé à Jesse, Walter découvre qu’il peut gagner assez d’argent pour assurer l’avenir de sa famille et poursuivre le traitement de son cancer en travaillant avec Jessy. Une fois sa décision prise, Walter prépare sa toute première méthamphétamine, qui s’avère être la meilleure jamais produite jusqu’ici, attirant ainsi de nombreux clients, mais également de nombreux concurrents … Meilleure série dramatique, meilleur acteur de série, meilleure actrice de second rôle, meilleur réalisateur et j’en passe, cette série a tout raflé et continue à l’heure actuelle d’être une institution pour tous les « Sériephiles » du monde. Sur fond d’une Amérique souffrante d’une part des ravages de la drogue, mais également d’un système d’assurance-maladie aussi difficile que sélectif, cette série nous entraîne dans les tréfonds de l’esprit d’une personne normale, prête à tout pour subvenir au besoin de sa famille. Bryan Cranston (oui, Al, le papa dans Malcolm) nous livre un rôle oscillant entre être humain et monstre, complètement différent des rôles qui lui étaient attitrés jusqu’ici. Aaron Paul (Toad dans BoJack Horseman, pour tous les fans d’équidés), dans le rôle d’un adulte/ado complètement raté addict aux drogues, transmet un sentiment jusque-là encore inconnu dans les séries, loin des clichés de ces dernières années, pour un jeu d’acteur proche de la perfection. Les personnages, les lieux et l’ambiance générale choisis vous rendront accro (lol), au point de la dévorer en quelques semaines. À titre d’exemple, j’ai réussi à convertir ma mère, fan incontestée et incontestable de Grey’s Anatomy. Et en bonus, vous allez pouvoir réviser la classification périodique de Mendeleïev #BacScientifique grâce au générique. Parfait non ?


#3 True Detective

J’ai envie de dire que c’est ma préférée là-dedans, mais je n’arrive vraiment pas à me décider. Vous connaissez les experts à Miami ? À Las Vegas ? À Brest ? Et bien oubliez tout ce que vous avez pu déjà voir sur les séries dites « policière » et accrochez-vous devant cette gemme, que dis-je, ce joyau. Avant de vous décrire la série, il est important de rappeler qu’une saison, ce sont 8 épisodes. Et après ? L’histoire est terminée. Sur la saison 2, on passe à une histoire et des personnages totalement différents. Ouaip, court, mais tellement efficace. La personne la plus cultivée et intéressante que je connaisse vient de me confirmer que l’on appelle ça une Anthologie (pour votre culture), comme Fargo ou American Crime Story par exemple. Et là vous allez me dire « Mais Clément, comment on peut faire une série géniale en 8 épisodes ? » Et je vais vous répondre (parce que j’ai vu la saison 1 à peu près 4 fois) qu’on prend une poignée d’acteurs géniaux tant par leur jeu d’acteur que par leurs personnalités propres, une ambiance étouffante, des dialogues (parfois des monologues) colossaux, des paysages ahurissant, une bande son représentative de l’histoire, on passe tout ça au shaker (pas à la cuillère), et on obtient la meilleure histoire jamais contée. Un petit résumé ? Allez ! Je vais me concentrer sur la saison 1 (celle que j’ai le plus apprécié), mais contrairement aux avis généraux, je vous recommande chaudement la saison 2 qui est à mon sens une pure réussite. Rust « Rusty » Cohle ( joué par Matthew Mcconaughey, prononcé McdoNuggets parfois) et Martin « Marty » Hart (joué par Woody Harrelson) sont interrogés sur un meurtre datant en 1995. Les deux policiers racontent l’histoire du meurtre de Dora Lange, une jeune femme assassinée de façon horrible, retrouvée tel un rituel au pied d’un arbre. Nous apprenons à connaître au fur et à mesure les deux héros : Marty est un père de famille, au style un peu old school, plus ou moins bon dans son domaine. Rusty, ancien des Stups, quant à lui, est un as des as surnommé « The Taxeman », qui passe le plus clair de son temps à travailler ses enquêtes. Un personnage mystérieux et aux réactions étranges. Son mariage raté, dû à la mort de sa fille, ainsi que son passé de toxicomane en tant qu’infiltré n’ont clairement pas joué en sa faveur. Alors qu’on tente de comprendre cet étrange personnage, le cour de la saison nous laisse nous concentrer sur le second personnage, Marty, qui malgré sa famille, n’arrive pas à être complètement heureux. Le personnage s’assombrit au fil des épisodes et devient de plus en plus intéressant, tout comme la relation des deux coéquipiers. Les deux partenaires se mettent en chasse du tueur de la jeune fille. Rusty comprend qu’il ne s’agit pas d’un simple meurtre et qu’ils ont à faire à un serial killer aux idées proches d’une secte après avoir découvert un précédent meurtre quelques années auparavant. Et voilà le topo, amusez-vous bien, cette série va vous scotcher. Comme cité précédemment, les deux personnages relativement opposés affiche une personnalité – parfois exagérée – propre, donnant une dimension pleinement humaine aux dialogues. D’un côté l’ancien de Zombieland un peu paumé, bourrin et sur de lui, de l’autre, notre Magic Mike préféré, auteur du célèbre « Alright, Alright, Alright » inspirant psychose, monologues sombres et passé brisé. Un joli cocktail saupoudré d’une ambiance Louisiane, humide et teinté de religions diverses, occupant une place primordiale dans la série. Avant de passer au prochain, méditez sur cette phrase, dire de situer l’ambiance : « Je pense que la conscience humaine est un tragique faux pas de l’évolution ». Boom.


#3 True Detective

« It’s time to get Schiwfty ! » On passe sur une ambiance toute autre. Exit la Louisiane, bonjour l’espace ! Rick & Morty est un dessin animé pour adulte qui a, ces dernières années, bien remué le milieu de la série/dessin animé. Catégorie surpeuplée depuis des lustres, à coups de American Dad, South Park, Futurama et j’en passe, la compétition se veut être extrêmement forte. Quelle place restait-il à l’outsider d’Adult Swim ? Et bien toute la place qui lui revient, c’est-à-dire 370 m² dans le Vieux-Lille, et j’aime autant vous dire que c’est balèze. L’histoire est plus ou moins simple : Rick, un scientifique, que dis-je, un génie un brin alcoolique qui après avoir disparu dans l’espace, emménage chez sa fille Beth, mariée au raté Jerry et mère de Morty, un petit garçon relativement naïf et Summer, une adolescente en pleine crise existentielle. Après ses 20 ans de disparition, Rick embarque son petit-fils Morty dans des aventures plus folles les unes que les autres. Difficile de vous résumer cette série qui a pour chaque épisode sa propre indépendance, mais si cela doit être fait d’une manière et bien … Voyez ça comme une orange. Dans un premier temps, on se heurte à une histoire relativement amère et dure. L’humour utilisé est parfois très lourd et bête, accentuant l’étrange relation que partagent Rick&Morty. Ensuite, arrive la partie que personne n’aime réellement, ce côté filandreux qui part dans tous les sens, qu’on hésite à garder ou retirer au risque de s’y perdre. Mais comme une orange, ce côté ne dure que quelques secondes pour enfin arriver au moment qui nous importe vraiment : le cœur. Car même si Rick&Morty peut être qualifié de « débile » par de nombreuses personnes, le fond des épisodes soulève généralement de grands questionnements, ne serait-ce que sur la conscience de l’humain vis-à-vis de ses pairs, l’obsolescence programmée de l’humanité, la bêtise humaine en général et j’en passe, un pont pourrait même être fait entre les discours de Rusty de True Detective et certains épisodes de ce dessin animé. Loin d’un South Park moralisateur et détracteur, cette série se place comme un réel questionnement sur ce qui fait notre existence. L’émotion est également très présente, oscillante entre bonheur/humour (« Get away from my personnal space ! ») et tristesse, appuyés par une bande son très efficace (Memories – Chaos Chaos, par exemple). En plus d’avoir matière à réfléchir, le nombre de références culturelles est incalculable ! De « Retour vers le futur », à la satire du Stalinisme « La ferme des animaux » d’Orwell, en passant par la scène de combat magique du film Old Boy retranscrit dans l’épisode Pickle Rick, le dessin animé décalé qu’est Rick&Morty nous donne de quoi bien rigoler et surtout, penser. Et surtout, ne vous arrêtez pas aux premiers épisodes. Croyez-moi sur parole, la série vaut au moins 3 millions de Schmeckles (faudra regarder la série pour comprendre cette phrase, éhé).


#Cadeau : Brooklyn Nine-Nine>

Étant un fan absolu de cette série, je ne vais même pas me lancer dans sa description. Je ne saurai même pas lui rendre tout l’honneur qu’elle mérite. Alors je vous laisse avec un passage génial et foncez tête baissée !

#Pascadeau : Lost : Les disparus>

Attention ! Ne lisez pas ce paragraphe si vous comptez regarder la série !
Je suis un des enfants de la Trilogie Du samedi Soir, de Xéna La Guerrière, du Rebel et autres. À l’époque, on regardait nos séries sur TF1 ou M6. Un jour, TF1 s’est pointé avec LA série qu’il fallait. Lost : les disparus. Drame sur fond d’accident d’avion sur une île pas si déserte que ça, on suivra plusieurs protagonistes, et tout particulièrement Jack. Jusque-là, ça à l’air pas mal ! Après, il faut ajouter plusieurs détails : un sous-marin, une bombe, un ours polaire, une fumée noire qui se déplace dans la jungle. Là, ça commence à se corser. Et là, c’est le drame : si on faisait 48 saison et 19 000 épisodes sur la recherche de noix de coco pour survivre, une trappe dans la forêt et le fait que John Locke, personne à mobilité réduite de base dans la série, se retrouve à chasser le sanglier à coups de machette en gambadant dans la jungle ? Vous n’avez rien compris ? Moi non plus, et pourtant j’ai tout regardé. Lost, c’est l’exemple parfait de comment rendre compliquée une série qui aurait pu être simple et efficace. On se perd, on revient sur l’épisode d’avant, on comprend, on finit par comprendre que l’on n’a pas compris … J’en ai des frissons rien qu’à penser à la torture d’esprit que cette série m’a demandé. Je ne pense pas posséder le savoir ultime, loin de là, mais j’ai une chose en plus : je sais comment la série se termine. Enfin, je l’ai vu, mais entre nous, je n’ai pas compris. Les personnages seraient morts dans le crash d’avion. Ou ils n’ont jamais existé … Rien de concret en tout cas. Cette fin dite ouverte à l’interprétation selon certaines personne n’est pour moi qu’une simple pirouette ne répondant absolument pas aux questions essentielles de l’histoire. Vous l’avez compris, je vous la déconseille très fortement.