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C'est, tout d'abord, sédiments, la mise à jour, en jeu, des petites pièces, rêves, paysages, fragments calcinés de mémoire, qui défileraient comme ces lambeaux de phrases sur des écrans-machines.
Le trait, ensuite, se fait plus tendu ; les courants superposent leur histoire. Sédiments et fictions s'interpellent, se questionnent, dans l'écho de la blancheur jusqu'à l'effacement du signe, l'abandon - momentané - du corps.
Pourtant, la traduction continue : le texte « ancien » réapparaît dans le corps intime, infime, de la langue, la durée propre de son recommencement. Déborde alors l'intensité du vécu ; les petits éléments s'organisent, traversent, solutions aléatoires, le champ confondant des citations et autres...
Pierre Courtaud