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La forêt primaire du Sud-camerounais, pour Le Moal, c'est presque aussi fascinant que la mer qu'il a dû quitter. Il met son orgueil à lui arracher ses plus beaux arbres, les grands acajous millénaires enfouis dans ses profondeurs ; c'est un combat à sa mesure. Mais voici qu'un jour, il ramène au camp une jeune femme rencontrée à Douala. Et dans l'exploitation jusqu'ici paisible, parmi les hommes qui composent son équipe disparate, les passions se déchaînent.
De leurs cases, les villageois regardent s'abattre sur le camp des hommes blancs la vengeance des arbres tabous, seigneurs et dieux jaloux de la forêt mutilée. Dans ce roman, il y a des hommes et une femme ; il y a surtout la nature - cette nature souveraine qui est au centre de toute l'ouvre de Michel Planchon.