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Nous avons appris, de la psychanalyse, à quel point l'ouvre d'art lui reste imperméable, à quel point l'essence de l'ouvre d'art s'oppose aux contingences personnelles et locales qui, après l'avoir suscitée, la limitent. Au point qu'un art absolument personnel relèverait exclusivement de la psychose. L'artiste n'est plus un individu : il est son ouvre : une réalité collective. Le handicapé essaie de percer la route inverse.
Il part d'une ouvre à peine sienne, pour se conquérir et se retrouver un visage qui se constitue dans son propre reflet. (...) Ainsi, l'artiste et le handicapé partagent le privilège d'être dotés - par Destin - d'un fardeau plus lourd. L'art apparaît alors comme le signe de la grâce.