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Viens donc festivaler à ART ET DÉCHIRURE. Tu ne le regretteras pas. Peut-être en restera-t-il quelques traces lexicales.
Dangereuse proposition que voilà.
Ça n'a pas loupé : immergé dans ce festival rouennais j'ai crayonné à la folie. La déchirure des organisateurs. La déchirure du spectateur. La déchirure de la femme. La déchirure de l'hétéro. La déchirure du journaliste. La déchirure du voyageur.
La déchirure du nain de jardin. La déchirure du temps. La déchirure du politique. Sans oublier la déchirure de l'auteur : on ne peut sortir indemne d'une plongée au coeur de cette peinture « en folie », de ce théâtre « de la folie », de ce cinéma « des folies », de cette danse « à la folie ». Un art qui transforme celui qui le produit, mais aussi celui qui le regarde.
Je n'ai pas regretté, mais j'ai mis du temps à m'en remettre.
À Rouen, l'art, ça déchire vraiment.