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« Certains êtres sont parfois des virtuoses involontaires de l'instrument que nous sommes. Et ils le sont parce qu'un don mystérieux leur a offert un accès immédiat, presque violent, à ce que, d'ordinaire, nous dissimulons. Ces êtres, que nous identifions à peine quand le hasard nous met en leur présence, jouent d'instinct de cet instrument, donc de nous-mêmes. Rien, pourtant, ne les a préparés à l'exercice auquel ils vont exceller sans le savoir.
Parfois, ils y prennent du plaisir. Parfois, ils s'en acquittent sans y songer. Comme des despotes qui se sentent obligés d'être despotiques, par conformité à leur nature, et presque à leur insu. Ces êtres sont redoutables car ils vont nous gouverner avant même d'avoir pris la peine de le vouloir. Mais nous aimons à la folie l'illusion qu'ils nous procurent d'être compris, ainsi que les doses de ravissement qu'ils ont versées dans notre existence - en même temps qu'ils y ont versé leurs doses de venin. Blanche était de ces êtres-là. » J-P.
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Mon gros coup de coeur de la rentrée littéraire
Voici le roman plus le plus "caldo" de la rentrée littéraire !
A Capri, une magnifique histoire d'amour non réciproque va pousser très loin le narrateur dans ses retranchements.
En même temps qui peut résister aux différents charmes de Blanche, cette magnifique riche veuve et cultivée ?
C'est texte terriblement beau et sensuel, qui comblera tous les cœurs brisés et les fans d'Aragon.