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La chaussette rigole de l'angoisse de l'amant... qui cherche en vain sa chaussette égarée... aïe ! c'est pas un cadeau...
Je les entends pousser des cris de bête en s'arrachant leurs vêtements :
« Vite ! On a une heure devant nous avant qu'il ne rentre... je l'ai appelé, il est bien dans le train de 18 heures...
- Ah ! C'est toi mon cadeau de Noël ! qu'il dit de sa voix de velours pour la circonstance.
Ils ont roulé sur le lit et, à ce moment-là, j'entends Lavoisine dire dans un souffle :
- Mon cadeau à moi, ce serait que tu retires tes chaussettes.
»
Et là, miracle ! Par extraordinaire, Monpropriétaire, d'un geste brusque, insensé, inouï, pour moi qui connais son addiction chaussettale, commandé par l'urgence d'assouvir ses pulsions coïtales, nous arrache, ma sour et moi, nous jetant sans discernement ni ménagement, moi au pied du lit, et mon alter égale, je ne sais où et je m'en contrefiche...
Drôle de procédé que de faire parler une chaussette ! Dilo s'en sort avec brio.
Drôlerie, cocasserie et expressions rigolotes font de ce moderne conte de Noël un objet littéraire qui flanquera assurément un sourire sur tout visage morose. Avis aux amants clandestins : gare à la chaussette fugueuse !