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Un écorché vif d'à peine 18 ans se retrouve malgré lui au cour d'une affaire criminelle dont il a été le témoin « sans le savoir ». Dans chaque seconde de chaque minute de cette intrigue étranglée de nouds, tout concourt à accuser ce gamin crédule du meurtre d'une riche propriétaire collectionneuses d'objets occultes. Il faudra tout le talent d'un commandant jazzman devenu culte pour confondre le vrai tueur.
L'auteur nous plonge, une fois encore, dans la singularité de l'ex-brigade criminelle du 36 quai des Orfèvres désormais locataire de la rue Bastion à Paris.
L'excellence d'un polar réside souvent dans un parfait alignement des planètes où atmosphère, intrigue et procédure se jouent d'une vérité invisible à l'oil nu.
Avec un détour inéluctable, ce polar « à la Maigret » se moque des règles et n'en suivra qu'une : l'impossibilité de lâcher ce drame humain avant la révélation finale.
Un polar haletant sur fond de sorcellerie qui nous dévoile
les coulisses de la gare de Lyon et nous ouvre les portes du célèbre 36 quai des
Orfèvres.
Un polar bien rythmé
Un auteur et un personnage que je découvre.
Même si ce n'est pas le premier roman avec ce commandant, cela ne m'a en rien gêné dans ma lecture dans laquelle j'ai plongé avec un réel plaisir.
Une écriture fluide et bien rythmée pour un récit sans temps mort avec une histoire intrigante et prenante.
Des pages qui se tournent toutes seules. Un polar aux suspense et rebondissements bien présents qui rendent la lecture vite addictive.
Peut-être un peu trop de descriptions techniques et juridiques. Mais c'est juste mon impression. En tout cas on sent que l'auteur a bien potassé son sujet, un brin aidé sans doute par le véritable commandant Chanel, ce qui rend l'histoire d'autant plus crédible.
En conclusion, un polar et une enquête bien menés, avec de très bons personnages bien croqués.
Une enquête sans effusion de sang mais finement conduite sous la houlette d'un commandant aussi sympathique que fin limier.