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Même si, dans un moment de découragement, j'ai écrit, au fil du journal de ces petits poèmes, qu'« ils ne conjuguent que moi et ne conjurent rien du tout », je continue d'espérer qu'ils n'ont pas trop trahi ma volonté de m'unir à tous les singuliers et à tous les pluriels de l'être, y compris « ceux qui nous traversent sans nous voir » et (pourquoi pas ?) à cet « Il » qui, selon Maître Eckart, n'existe que parce qu'on l'invoque, fût-ce en le nommant, comme William Blake, « Nobodaddy ».
Et pour conjurer quoi, sinon l'absence, le non-être, la fin du « vigilant amour » ?