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Partez à l'aventure en suivant l'incroyable expédition d'Isabel Godin L'expédition dirigée par La Condamine, qui hissa les voiles vers le Pérou en 1735, perdit la plupart de ses membres dans de tragiques circonstances. L'un de ses rares survivants, Jean Godin des Odonais, tomba amoureux et fonda une famille à Riobamba, ville aujourd'hui située en Équateur, avant de repartir explorer l'Amazone. Malheureusement pour le jeune marié, les remous politiques propres à l'Amazonie du dix-huitième siècle, terre de conflits d'influence et de dangers multiples, le condamnèrent à un exil forcé à Cayenne, en Guyane française.
Après vingt ans de séparation, une expédition est enfin organisée pour qu'Isabel Godin puisse descendre l'Amazone et rejoindre son bien-aimé. De ses quarante-deux membres, Isabel fut la seule qui ne succomba pas à la noyade, la variole, la folie, les armes ou la faim. Le récit de cette expédition ressemble à l'un de ces miracles que nous réserve parfois l'Histoire, un miracle dû au courage, à l'ardeur et à l'inébranlable détermination d'une femme amoureuse.
Dans ces années qui précédèrent de peu la Révolution française, l'incroyable épopée d'Isabel fit le tour des salons parisiens. Un récit biographique et historique en terre guyanaise richement documentéEXTRAITLa ville de Saint-Amand-Montrond se trouve à environ deux cents kilomètres au sud de Paris. Aujourd'hui, elle est jumelée avec Riobamba, à cent cinquante kilomètres de Quito, capitale de l'Équateur.
Ce qui les unit est à la base même de cette histoire. Les Européens savaient, certainement depuis 1492, qu'il existait un territoire de l'autre coté de l'océan Atlantique. Son statut était vague. On pensa d'abord que c'était une extension du continent asiatique, mais plus on multipliait les invasions, plus on était sûr qu'il s'agissait là d'un Nouveau Monde : deux nouveaux continents et une myriade d'îles, petites et grandes.
À mesure que le XVIe siècle s'avançait, il se confirma qu'on était en présence d'un immense territoire dont on n'avait jamais soupçonné l'existence sauf dans quelques anciens récits de Scandinavie ou d'ailleurs. Quand Pedro Cabral fit route vers les Indes, il repéra par hasard quelques arpents sur lesquels il fit valoir les droits du Portugal, mais ce furent des bateaux espagnols qui en explorèrent la majeure partie et un Espagnol, Vasco Balboa, qui, le premier, découvrit qu'un océan s'étendait de l'autre côté de ce Nouveau Monde.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE - "L'histoire qui en constitue la trame réunit tous les ingrédients dignes d'un best seller." (Carole Chanrion, L'Écho du Berry)- "La réalité surpasse la légende !" (Librairie Itinéraires, Paris 1er)